Les travailleurs expérimentés : un potentiel sous-exploités

25-09-2020
D’un côté, les besoins des entreprises en main-d’œuvre sont criants et de l’autre, les travailleurs expérimentés sont nombreux et en meilleure santé que les cohortes qui les ont précédés […]
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l'équipe de la FCCQ
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Femme d'expériences travaillant dans ateliers

Informer les travailleurs expérimentés sur les mesures encourageant le prolongement de leur carrière est une initiative qui a fait ses preuves ailleurs dans le monde et aura un impact positif pour attirer et retenir ces travailleurs en emploi, croit la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

« D’un côté, les besoins des entreprises en main-d’œuvre sont criants et de l’autre, les travailleurs expérimentés sont nombreux et en meilleure santé que les cohortes qui les ont précédés. Ils peuvent donc continuer de faire profiter activement la société de leurs compétences »

Dans son étude dévoilée dans le cadre de son activité Les Journées économiques – Perspectives 2019, la FCCQ souligne qu’un des freins au maintien des travailleurs expérimentés en entreprise est la crainte qu’ont les employeurs à l’égard de la productivité de ces travailleurs. « Un peu partout au Québec et dans le monde, de simples adaptations à l’horaire ou au type de tâches permettent de garder en poste des travailleurs expérimentés qui ne demandent pas mieux que de contribuer à l’économie québécoise, et ainsi atténuer l’effet de la pénurie de main-d’œuvre », explique Stéphane Forget, ancien président-directeur général de la FCCQ, rappelant que le taux d’activité des Québécois âgés entre 60 et 64 ans est plus bas qu’ailleurs au Canada.

L’étude a évalué la situation de sous-utilisation du potentiel des travailleurs expérimentés, a cerné les meilleures pratiques nationales et internationales pouvant être appliquées dans le contexte de la réalité québécoise et propose des moyens efficaces pour l’attraction et la rétention des travailleurs expérimentés, tant pour les entreprises que sur le plan des politiques publiques.

« L’analyse de l’expérience internationale démontre l’importance d’un environnement où les parties prenantes concernées soient les gouvernements, les organisations, les associations professionnelles, les syndicats et les établissements d’enseignement travaillent de concert et coordonnent leurs efforts et initiatives »

Le maintien en poste des travailleurs expérimentés est une stratégie qui pourrait profiter au marché québécois en permettant de maintenir le cap prévu de croissance du PIB du Québec. En effet, le manque de travailleurs disponibles sur le marché peut constituer un frein important au développement économique québécois, tandis que le maintien en poste des travailleurs expérimentés permet aux entreprises de réduire plusieurs risques et d’augmenter leur croissance.

Pour savoir plus, consultez l’étude de la FCCQ sur son site Internet ou en cliquant ici.