La diversité est une force de progrès chez Cofomo

Dans un monde de plus en plus complexe, de plus en plus concurrentiel, Cofomo fait de la diversité de sa composante humaine une force de progrès et de réussite. Spécialisée en services-conseils en technologies de l’information, Cofomo se dit « fière de la diversité et de la mixité de son équipe, une force qui la distingue dans un environnement d’affaires très concurrentiel et sujet à grands bouleversements ». C’est une firme qui a réussi l’intégration des talents immigrants et québécois issus des minorités. 

Cofomo vient de fêter ses 25 ans en rajoutant une autre distinction à son palmarès, avec la reconnaissance obtenue du programme des sociétés les mieux gérées du Canada. Dans cette entreprise, on considère que la culture et la nationalité ne sont pas des critères ou des facteurs de décision ou de différence de traitement, quel que soit le poste pour lequel la personne postule. Tous les employés ont accès à des programmes de développement des compétences et peuvent prétendre aux promotions à des postes stratégiques.

Selon Régis Desjardins, Président « ce qui compte chez Cofomo, c’est la culture, la compétence et les connaissances que la personne apporte ». C’est avec cette logique que l’entreprise est parvenue à avoir plus de 30 % de ses employés qui sont issus de la diversité et ce pourcentage croît d’année en année. L’entreprise est fière aussi de mettre en avant le fait que ce sont plus de 30 langues qui sont parlées par ses employés, issus des 4 continents. 

Dans les trois bureaux de l’entreprise, Montréal, Québec et Ottawa, les femmes représentent près de 70% du personnel. Lorsque l’on discute avec les responsables de Cofomo, le mot valeurs revient souvent dans la discussion et ce ne sont pas de simples slogans. L’entreprise avec plus de 2300 employés, s’appuie sur des valeurs fortes, qui sont, l’engagement, l’intégrité, la diversité, la créativité et la passion. Ces valeurs font, d’ailleurs, l’objet d’une large campagne de communication et de promotion depuis quelques mois.

C’est bon pour les affaires

Chez Cofomo, lorsqu’il s’agit d’attirer les talents, on ne regarde ni la couleur, ni le sexe et encore moins la religion ou les croyances d’un candidat, du moment qu’il possède les connaissances et les compétences recherchées, surtout que dans ce milieu des technologies de l’information la concurrence est très relevée. Lorsque Cofomo se lance dans une opération de recrutement à l’international, l’entreprise met en place tout un programme d’accompagnement personnalisé. 

C’est toute une logistique qui est déployée, pour le recrutement et l’inclusion des talents. De l’obtention du visa et du permis de travail, jusqu’à l’arrivée du candidat dans les bureaux de Cofomo, les représentants de l’entreprise sont toujours là, pour permettre à la personne recrutée, de commencer à travailler et à s’intégrer dans de meilleures conditions. 

À quoi répond le besoin d’aller chercher des gens à des milliers de kilomètres? Pour Marc Baril, Vice-président, Groupe innovation – Gestion des talents, « les bonnes idées ne sont pas souvent sur la chaise à côté de la vôtre, mais à l’autre bout du monde et proviennent de cultures différentes ». Il explique l’apport de ces ingénieurs et techniciens, formés en Tunisie ou au brésil, par leurs capacités à fournir un travail de qualité. 

« Il y a beaucoup d’exemples sur des expériences de travail en technologie de l’information qui montrent que parfois ceux qui viennent de loin, à l’exemple des programmeurs tunisiens, ont le souci du détail et de la qualité. Ils travaillent de façon admirable et ceci profite aux équipes locales. Si on arrive facilement à les recruter, alors que d’autres entreprises n’y arrivent pas, c’est parce que, nous parlons leur langue et la participation d’un de nos collègues de la même région ou du même pays, favorise le contact et rend les discussions plus aisées », explique Marc Baril, qui est convaincu que promouvoir la diversité, « ce n’est pas uniquement, parce que c’est vertueux, mais c’est aussi très bénéfique en affaire ». 

Stratégie de recrutement à l’international

Pour réussir à ramener des travailleurs et à les garder, il faut une démarche structurée, bien réfléchie, qui anticipe sur les obstacles que peuvent rencontrer les employés issus de l’immigration. Pour Marc Baril, « quand on engage une personne, ce n’est pas juste un individu qui est concerné. Il y a derrière une famille, différents enjeux, culturels ou parfois religieux. Il faut en tenir compte, il faut nous adapter à cette réalité-là. Si on embauche des gens du proche orient, ils arrivent avec leurs familles, leurs enfants. Outre l’emploi, il faut toute une série de mécanismes qui permettent à ces gens-là de s’intégrer dans l’emploi, mais aussi dans la société, c’est-à-dire, la scolarité des enfants, l’acclimatation à cette culture d’accueil, comment on ouvre un compte bancaire, c’est quoi un dépanneur, etc.. 

Le service des ressources humaines offre des formations diverses aux nouveaux employés, comme des cours de français, de gestion financière, des cours de préparation à l’hiver québécois et d’acquisition de biens et de services, tels que les meubles, l’abonnement téléphonique et internet.

À titre d’exemple, pour une intégration de ses talents originaires du Brésil, Cofomo a établi un partenariat avec une école de français québécois situé au Brésil, pour leur apprendre le français québécois, sur place, avant de le poursuivre une fois arriver ici. La liste des actions qu’entreprend l’entreprise pour l’inclusion et l’intégration de ses employés issus de l’immigration est longue et comprend plusieurs volets, qui vont de la découverte de la ville à l’usage des réseaux sociaux, en passant par la découverte de la culture québécoise. 

Partager les valeurs avec les clients

Cofomo ne se contente pas de mettre en place des pratiques pour promouvoir la diversité dans ses différents bureaux, mais l’entreprise ne ménage aucun effort pour faire respecter ses valeurs et ses engagements lorsque son employé doit travailler chez un de ses clients. « Quand on engage par exemple, un développeur Java pour un client, on le fait selon les valeurs de Cofomo, mais ce développeur va passer plus de temps avec l’équipe du client. Nous faisons le travail d’influence et de préparation pour le client. Il y a des candidats qui ne parlent pas français et Cofomo se charge de leur donner des cours de français, mais nous faisons comprendre au client qu’il doit être patient avec ces gens compétents. L’attitude des gens a changé, alors qu’ils étaient impatients avant, maintenant, ils comprennent mieux les choses », nous explique Régis Desjardins.  

De son côté, son collègue, Lyne Bertoldi, Première vice-présidente, Excellence opérationnelle et responsable de l’approche d’intégration, de fidélisation et de l’expérience candidat, résume bien la situation en disant : « On prépare, aussi bien le candidat que le client, pour s’assurer que tout se passe bien ». Voilà comment une entreprise, qui s’engage à promouvoir la diversité, influence son environnement et participe à la prise de conscience sur les effets bénéfiques de la diversité.

Cette entreprise canadienne, leader des services-conseils en affaires, en gestion des talents et en technologies de l’information, fait bouger les lignes, innove et s’implique grandement pour le rayonnement de la gestion de la diversité ethnoculturelle au Québec.  Elle accompagne les communautés dans la promotion de leurs spécificités et la valorisation de leur contribution à la société. Chez Cofomo, on est convaincu que les employés issus de l’immigration se sentiront plus chez eux, si leurs fêtes et coutumes sont célébrées. C’est ainsi que des activités sont organisées pour mettre en évidence la diversité culturelle, autour des cuisines du monde, fêtes d’indépendance, soccer et plusieurs autres activités parfois organisées par les employés